Sexism ordinaire le mal de ce siècle

Je ne fais pas souvent les magasins, par manque de temps et ça evite les tentations mais l'autre jour en sortant du chiro, je me suis laissée tenter à entre dans une magasin de jouets de renom pour y queter un jeu de société pour mon amoureux et moi.

Je me sentais comme dans un monde en deux couleurs: rose et bleu ... aisni donc voilà comment la société commence son dur labeur de lobotomie des populations, dès le plus jeune âge on nous apprend à rester à sa place: les filles sont des princesses fulites et vénales, les gaçons sont des gros durs qui en ont.

J'ai été choquée par ce sexisme latent et ordinaire qui ne choquent personnes ( triste constat aprés un debat sur instagramme avec une de mes contacts... femme trentenaire, chaudronnière, motarde et indépendante qui t'affirme qu'elle n'est pas choqué et qu'elle fait l'autruche pour pas avoir à s'engager tout en pretextant agir dans l'ordre pour militer dans le silence....WTF???)

Ainsi j'ai pu decouvrir que le Playmobil de mon enfance renforçait désormais les bons clichés sexiste et anti féministe dans l'air du temps.

Pour toi, ma petite chérie, pas de rêve de carrière ( sauf comme braqueuse) et un bon mode d'emploi de ce qui risque de t'arriver dans l'avenir:

N'as tu pas toujours souhaité laver les slips de ton partenaire? Playmobil te vend de l'amour avec cette femme au foyer resplendissante et heureuse de faire du repassage pour sa tribu.

Tu es issue des minorités visibles et tu veux avoir du fun cet été? Soit la femme de ménage mexicaine dans un 4 étoiles de Cancun et éclates toi à torcher le cul des gens! have Summer Fun!




Si tu n'as pas de telles desillusions tu peux aussi devenir la blonde ecervelée et bonnasse qui mouille comme une dingue quand le chef des pompiers vient sauver son minou ( jeu de mot pourri et allusion sexuelle de merde)

Bon dans notre malheur, une petit idée d'egalité insidieuse fait toutefois son apparition: papa s'occupe de son rejeton...Un gaillard les mains dans la merde contre tous, c'est peu. ( je vous passe le roux eleveur de flamants roses, surement le gay de la partie)

Voilà, je crois qu'aprés cette fabuleuse expérience du sexism latent qui nous entourent et qui nous berce, je ne suis pas prête à remettre les pieds dans un magasin quelconque, trop déprimant...et bien plus frontale que mes éberluations faciale face au média télévisuel.

Etre une femme et une petite fille aujourd'hui relève du combat, rien n'est acquis et surtout pas les droits obtenus par nos aïeulles qui doivent se retourner dans leur tombe....